Avant de faire cette petite analyse et de parler chiffres, laisse-moi te rappeler que le slowpreneuriat, c’est une manière d’entreprendre en respectant qui tu es, avec sérénité et en gardant suffisamment de temps pour les autres choses de ta vie.
Chacun d’entre nous va avoir sa version, son interprétation et sa mise en pratique du slowpreneuriat. Ça va dépendre de son métier, de ses objectifs, de son mode de fonctionnement et aussi de ce qu’il y a dans sa vie en dehors de son boulot.
Pour moi, ça donne environ 20 heures de travail par semaine, mais je connais d’autres slowpreneurs qui bossent deux fois plus, parce qu’ils sont célibataires et sans enfant et que ça leur laisse encore plein de temps pour le reste et de temps pour eux. Moi, je dois, en plus de mon travail, avoir du temps que je dédie à ma famille et après, il faut qu’il me reste du temps pour moi.
Le slowpreneuriat, c’est travailler moins, mais mieux. Quand on dit “moins”, c’est par rapport à ce qu’on ferait si on ne travaillait pas en mode slowpreneuriat. Donc quelqu’un qui est slowpreneur en bossant 40 heures par semaine, probablement qu’il bosserait 50 ou 60 heures hebdomadaires s’il travaillait différemment. Être slowpreneur, ce n’est pas travailler X heures par semaine, mais c’est faire moins, mais mieux par rapport à un mode entrepreneurial plus courant. Et surtout, c’est entreprendre avec sérénité en limitant au maximum le stress inutile et en obtenant quand même des bons résultats et en gagnant sa vie, etc.
Moi, en tout cas, dans ce que je fais sur Ma Slow Boîte, mon objectif, c’est de permettre aux gens d’aller vers cette manière d’entreprendre plus sereine, mais en gagnant tout de même leur vie. Ce n’est pas “je divise mon temps de travail par deux” et du coup, “je vais forcément gagner deux fois moins”.
Maintenant que j’ai fait ce petit rappel, rentrons dans le vif du sujet.
Pour rédiger cet article, j’ai ressorti mes tableaux de chiffre d’affaires pour voir les revenus que j’avais faits, à chaque fois, dans la première année d’activité effective. Alors, pourquoi un an ?
Parce que, là aussi, j’ai sondé la communauté sur Instagram en lui posant cette question : “à partir de quand vous estimez que ça devient long de réussir à vivre de son activité ?”. “Plus d’un an” a été la durée qui a reçu le plus de votes. C’est pour cette raison que je me dis que c’est cette durée qui sera la plus parlante pour le plus de monde, tout simplement.