Bilan : ça donne quoi le développement d’un slowbusiness en 1 an ?

Cet article va être un peu différent des deux précédents et de ce que tu vas trouver généralement sur mon blog.
Je vais y faire le bilan d’un an de Ma Slow Boîte… Puisque j’ai démarré officiellement ce projet le 4 janvier 2021.

Dans ce bilan, je vais te détailler les différentes phases qui ont constitué cette première année de Ma Slow Boîte, ce que j’y ai fait et la stratégie que j’avais derrière.
Je ferai aussi un bilan côté organisation et côté émotionnel. Et bien sûr, un bilan chiffré et financier.

Je terminerai par te détailler mes objectifs pour 2022.

On y va ?

Mon fonctionnement de base pour lancer Ma Slow Boîte

Juste avant d’entrer dans le vif du sujet, je vais te donner quelques éléments sur moi et sur la façon dont je fonctionne, pour que tu puisses mieux comprendre la suite.

Mon profil d’entrepreneure

En termes de profil d’entrepreneur, je suis un hybride eau et air. Ça veut dire quoi ?

  • J’ai une fatigabilité un petit peu au dessus de la moyenne et que je mets pas mal de temps pour récupérer mon énergie. Donc j’ai un besoin développé de la préserver. C’est aussi ce qui fait que, quand je travaillais en entreprise et que je travaillais 70 heures par semaine, certes, j’y arrivais mais j’étais vraiment épuisée. C’est l’une des raisons qui m’ont menée vers le slowpreneuriat. Aujourd’hui, ça va très bien. Je ne suis pas tout le temps fatiguée parce que du coup j’arrive à préserver mon énergie.
  • J’ai un fort besoin de faire les choses avec instinct. Je mets de la stratégie dans ce que je fais, bien sûr, mais plus ça va et plus j’ai besoin que cette stratégie soit vraiment en accord avec mes tripes.
  • J’ai beaucoup d’empathie, que j’ai tendance à avoir du mal à dire non aux gens. J’ai une forte envie de satisfaire. C’est un atout mais il faut que je fasse attention à ne pas dépasser la limite pour laquelle ça va être nocif pour mon énergie. Jusque là, ma tendance à ne pas vouloir dire non, à vouloir faire plaisir aux gens, par moments, m’a obligée à dépasser mes limites et à dépenser plus que largement mon énergie.
  • Je suis quelqu’un de très curieux et j’adore apprendre.
  • J’ai une grande facilité à m’éparpiller. J’ai une organisation très souple qui peut donner l’impression parfois de n’en avoir aucune. Si tu regardes mon agenda, il n’y a que mes rendez-vous et mes cours qui sont notés dedans. Je ne fais pas de to do list, j’ai tout dans la tête.

La place de Ma Slow Boîte dans mon environnement professionnel

Ma Slow Boîte, c’est un projet qui n’est pas ma seule activité professionnelle.
Ça me prend entre 10 à 15 heures par semaine.

À côté de ça, je suis aussi enseignante dans des écoles privées du supérieur en stratégie de communication et en gestion de projet.

Je travaille également avec mon compagnon, pour m’occuper de tout ce qui est sa communication, son site web et la gestion de ses produits digitaux.

Donc, si tu lis ces lignes, il faut bien que tu gardes en tête que je ne suis pas à temps plein sur le projet Ma Slow Boîte (les données seraient certainement un peu différentes si jamais je travaillais à temps plein).
Sachant quand même que le temps plein chez moi, c’est-à-dire ma moyenne de travail globale par semaine est de 25 heures environ.

La place du slowpreneuriat dans mon quotidien professionnel en 2021

J’ai travaillé en mode slowpreneuriat au maximum toute l’année 2021.
C’est vrai que le fait de travailler sur ce sujet et d’en faire une des mes activités, ça m’a donné encore plus d’arguments pour respecter aussi ces principes.
J’avais vraiment envie cette année de pousser tout ça plus loin puisque c’est un cheminement qui a commencé en 2017.
J’avais vraiment envie de tester, d’expérimenter en profondeur pour pouvoir transmettre plus de choses.

Mes objectifs professionnels en 2021

En termes d’objectifs fixés en début d’année pour ce projet, je souhaitais donner de la visibilité au slowpreneuriat comme manière d’entreprendre et être identifiée à la fin de l’année comme référence dans ce domaine.
C’est un peu difficile à mesurer mais à chaque fois que je suis citée dans des posts ou des stories comme tel, je me dis que c’est plutôt bien parti.

Côté revenus, il faut savoir que pour lancer ce projet, j’ai arrêté une activité de freelance où j’accompagnais les entreprises dans leurs projets digitaux. Donc c’était la plus grosse partie de mon activité. C’était une décision pas évidente à prendre dans le sens où je prenais un gros risque financier et que je repartais de zéro, sur quelque chose que je n’avais jamais fait.
Donc mon objectif, c’était simplement pour cette année de réussir à gagner autant qu’avant mais sans cette activité-là. C’était plutôt un gros challenge.

Donc maintenant que les bases sont posées, voilà mon bilan 2021 pour Ma Slow Boîte.

ça donne quoi le développement d'un slowbusiness en 1 an

Les phases, évolutions et stratégies pour Ma Slow Boîte en 2021

Je vais commencer par t’expliquer comment l’année s’est découpée. Plutôt par trimestre.

Il y a eu pas mal de changements et d’évolutions en cours de route.

Le premier trimestre 2021

De janvier à mars, j’étais en mode « bouteille à la mer ». Je ne savais pas du tout ce que ça allait donner.
Moi, j’y croyais beaucoup mais je n’avais testé l’attractivité de ce domaine-là. C’était une découverte totale.
J’avais vraiment envie de faire les choses bien.
J’avais décidé, pendant les 2 ou 3 premiers mois, de ne rien faire d’autre mis à part diffuser des contenus sur Instagram (puisque c’est le réseau social que j’ai choisi pour ça) et d’échanger au maximum avec ma cible pour comprendre qui elle était déjà et comprendre ses besoins.

Entre janvier et mars, je n’ai fait que ça : j’ai posté, j’ai interrogé, j’ai observé les réactions, je me suis intéressée à mes cibles pour comprendre qui elles étaient : est-ce que j’allais m’intéresser aux entrepreneurs de manière générale, est-ce que j’allais plutôt me fixer sur un type d’entrepreneurs, etc.

C’est ce qui m’a fait, notamment, choisir de m’adresser en priorité aux freelances puisque ce sont eux qui ont le plus répondu et réagi à mes publications. Et puis, je suis freelance moi-même et je connais mieux les problématiques freelance que celles des entrepreneurs avec des salariés.

Le deuxième trimestre 2021

Ensuite d’avril à juin, mon focus, c’était sur mon premier produit en ligne, qui est Slowpreneur Basics, qui est un bundle de 10 étapes pour expérimenter concrètement le slowpreneuriat. C’était le premier besoin.
J’étais vraiment dans une phase de faire découvrir le slowpreneuriat.
C’est d’ailleurs un outil qui a pas mal de succès et qui est une très bonne entrée en matière.

J’ai d’abord fait un lead magnet, qui est un quizz. C’est un lead magnet que j’ai pensé, certes, comme un moyen de récolter des adresses e-mail (comme tous les lead magnets) mais j’avais envie que ce soit aussi une première étape. Une vraie première étape pour les gens qui allaient prendre d’autres de mes offres par la suite. C’est-à-dire avec un résultat qui allait pouvoir servir.
Et comme, pour moi, le slowpreneuriat, c’est d’abord faire les choses en fonction de soi, c’est pour ça que je suis partie sur un quizz pour identifier les profils d’entrepreneurs.
Pour que les gens puissent comprendre quand je leur parle d’air, d’eau, de terre de feu, etc. C’est un produit gratuit.

Et Slowpreneur Basics, j’ai travaillé dessus entre avril et mai.
Je l’ai sorti fin mai. après l’avoir vraiment co-construit avec la communauté existante. Je l’ai basé sur des questionnaires que j’ai pu faire, sur des échanges que j’ai pu avoir en direct avec des abonnés sur leurs besoins. Notamment sur leurs besoins de comprendre ce qu’était le slowpreneuriat et de tester pour voir comment ils pouvaient se l’approprier.

Pendant cette période-là, j’ai aussi fait un gros travail en termes de publications et de visibilité.
À cette période-là, et c’était la seule période où je l’ai fait dans l’année, j’ai publié tous les jours.
Parce que c’était un test, j’avais envie de développer la visibilité de Ma Slow Boîte.
Je ne faisais pas que publier, j’allais aussi beaucoup regarder d’autres publications, essayer de créer du lien, je souhaitais la bienvenue à tous les nouveaux abonnés.
C’est quelque chose que j’ai dû arrêter avec regret parce que c’est quelque chose que j’appréciais beaucoup.
En tout cas, ça m’a permis de développer ma visibilité, mais aussi de tester les différents types de publications et de voir ce qui marchait plus ou moins.
C’est aussi une période où j’ai fait des publications histoire de faire des publications et ça, j’en suis un peu revenue.
Parce que déjà, j’ai constaté que ça fonctionnait moins.
Et puis, très rapidement, je n’avais plus envie de rentrer dans ce jeu-là.
De publier par principe parce qu’il faut pour développer sa visibilité (le publier toujours plus).

Tu vas le voir, par la suite, ce n’est absolument pas le fait de publier tous les jours sur Instagram qui m’a donné le plus gros de ma visibilité cette année. J’ai lancé Slowpreneur basics, à la fin du mois de mai. Ça a été un très chouette lancement. C’était la première fois que je faisais un lancement d’une formation en ligne. J’ai dépassé mes objectifs (150 %).
C’était vraiment cool et ça m’a poussée à continuer.

Le troisième trimestre 2021

Entre juillet et septembre, ça a été la préparation de la bêta de mon programme Ma Slow Boîte, qui est, pour moi, la suite logique de Slowpreneur Basics.
C’est aussi l’étape suivante pour quelqu’un qui expérimente déjà le slowpreneuriat, mais qui a envie d’appliquer le côté slow en profondeur dans son business. En termes d’objectifs, en terme de stratégie commerciale, en terme de communication, en terme d’organisation. Ça, c’est venu aussi des retours de la communauté sur leurs besoins. Même s’ils avaient bien compris ce qu’était le slowpreneuriat, ils avaient aussi plus de difficultés à voir comment ils pouvaient adapter leur manière de travailler. Concrètement. De façon opérationnelle.

C’est tout l’objectif de ce programme-là.
À partir du mois de juillet et sur tout l’été, j’ai travaillé à préparer la bêta et à la promouvoir.
Le lancement s’est fait à la fin août.
Là aussi, j’ai dépassé mes objectifs et j’ai eu le plaisir d’avoir 8 bêta testeuses pour ça.
Dans le même temps, j’ai changé de stratégie de visibilité. C’est-à-dire que je me suis vraiment mise à publier moins fréquemment. Parce que ce rythme de tous les jours ne me convenait pas et que je n’aimais pas forcément toujours la qualité de ce que je faisais. C’est pour cette raison que j’ai bien ralenti le rythme.
J’ai développé beaucoup plus les échanges avec la communauté existante parce qu’à l’époque, j’avais environ 1 000 abonnés sur Instagram et c’était déjà énorme. Et, en fait, plutôt que d’aller chercher d’autres abonnés, j’ai eu envie d’aider ces gens-là. Je sais que sur les réseaux sociaux, 1 000 personnes, ça peut sembler très peu. Moi, je m’imagine toujours si j’étais face à 1 000 personnes pour réaliser ce que ça représente. Là-dessus, j’ai réussi qu’à en toucher que quelques %, et j’avais envie d’aller toucher d’abord ceux qui restaient. C’était mon focus en terme de stratégie de juillet à septembre.

Le quatrième trimestre 2021

D’octobre à décembre, j’ai donné la bêta du programme Ma Slow Boîte qui s ‘est très bien passée.
J’avais rendez-vous tous les lundis avec mes bêta-testeuses pour un live.
Je préparais aussi le contenu à chaque fois. Petite parenthèse…
Je ne me suis pas lancée dans cette bêta toute seule. J’ai suivi pour ça la méthode Bêta de Geneviève Gauvin, qui m’a énormément aidée et qui est extrêmement qualitative. Ça a été mon plus gros investissement de l’année mais tellement rentabilisé. Ça m’a vraiment permis de poser mon cerveau et de suivre ça. Ce que j’ai beaucoup apprécié dans sa méthode, c’est que Geneviève est une essentialiste. Forcément, sa méthodologie collait avec moi. Ça m’a permis de préparer les modules au fur et à mesure et d’étaler la charge de travail. Ce qui collait beaucoup plus avec ma manière de travailler parce que je ne suis jamais aussi bonne dans mon travail que quand je fais les choses avec mon énergie du moment. Et donc, tout ce qui va être préparer du travail à l’avance, ça ne fonctionne pas très bien chez moi. Parce qu’au moment de diffuser les contenus que je prépare, si mon énergie a évolué, j’ai envie de tout changer, de tout refaire et au final, j’y passe 2 fois plus de temps. Cette méthode-là, même au delà du contenu essentialiste m’a vraiment convenu et ça a été d’une grande aide.

Ce qui s’est passé aussi pendant ce dernier trimestre, c’est que j’ai été l’invitée d’Aline, de The BBoost, dans son podcast, J’peux pas, j’ai business. Et ça, ça a été le plus gros tremplin en termes de visibilité pour moi cette année.
Je pense que ça m’a rapporté pas loin de la moitié des abonnés actuels que j’ai sur Instagram.
Ça m’a rapportée une grosse partie des gens sur mon lead magnet.
J’ai eu énormément de retours de gens qui m’ont entendue dans cet épisode.
Comme je lui disais, c’est la meilleure opération de com’ que j’ai faite cette année.
Parce qu’entre le moment où je l’ai contactée, la préparation de l’enregistrement et l’enregistrement en lui-même, je crois que ça a dû me prendre entre une heure et deux heures de temps de travail. Clairement, c’est ce qui m’a fait décoller sur cette fin d’année. Ça, ça a été vraiment une très belle opportunité et je ne cesse de la remercier pour ça.

Ça a changé des choses aussi. Ça a changé notamment le fait que je n’avais plus le temps d’envoyer mes messages personnalisés à tous les nouveaux abonnés. Ça, je regrette un peu, mais je suppose que c’est aussi la suite logique des choses. Parce que ça me prenait du temps. Ça allait quand j’avais entre 10 et 20 nouveaux abonnés par semaine mais là, comme je suis passée à plusieurs dizaines par semaine… Ça devient compliqué. J’essaie de garder un maximum de proximité malgré tout avec ma communauté et, dès que j’ai l’opportunité, d’échanger avec des gens sur leur parcours, sur ce qui les intéresse dans le slowpreneuriat. C’est quand même un peu mon regret de cette année.
À côté de ça, le bon côté, c’est que ça me permet de toucher plus de gens. Je fais le maximum pour garder le côté proximité avec d’autres outils avec des réponses aux commentaires, les différentes prestations en live que je fais mais ça reste globalement, une opération très bénéfique pour la visibilité de Ma Slow Boîte. J’ai définitivement décidé, sur ce dernier trimestre, de ne plus publier à un rythme défini sur Instagram parce que, ma priorité, c’est de faire des contenus à valeur ajoutée. Je publie régulièrement en story et ça, c’est pareil, c’est vraiment en fonction de mes actualités, de ce que j’ai à dire et de mes envies. De ce que j’ai envie de partager. En fait, il n’y a plus trop de stratégie dans mon Instagram.

J’essaie juste de penser à parler régulièrement de mes différents produits. Mais sinon, je ne fais un post que quand j’ai quelque chose à dire. Le rythme est très désynchronisé. Je crois que je dois publier entre 1 à 2 fois par semaine, pas forcément aux mêmes jours et pas forcément aux mêmes heures. Et, ce qui est rigolo, c’est que j’ai remarqué que mon taux d’engagement a vraiment augmenté depuis que je fais ça par rapport à avant. C’est plus forcément comme ça que je gagne de la visibilité mais c’est pas grave. Parce qu’encore une fois, ma priorité, c’est que les gens qui voient mes publications sont en priorité les gens qui sont abonnés. C’est avec ces gens-là que j’ai envie de travailler. Les abonnements arrivent un peu tous seuls. Parce que j’ai été visible ou partagée par d’autres personnes. Je travaille moins ce développement de communauté pour ma part sinon en essayant de proposer des contenus de qualité et en échangeant le mieux possible avec les abonnés.

Dernière chose que j’ai faite cette année, j’ai lancé un nouveau format. En testant le format du workshop. J’avais envie de conclure 2021 avec un format live parce que, même si le programme Ma Slow Boîte ne proposera plus de modules en live mais en autonomie, j’ai beaucoup apprécié ces échanges en direct avec mes bêta testeuses. Ça m’a fait prendre 2 décisions :

  • déjà dans la nouvelle version du programme de garder chaque mois un live de questions réponses. Pour cette raison-là et aussi parce que j’ai pris conscience de la valeur que ça avait pour mes clientes. Et puis j’aime ça en fait de donner des choses en live. Autant je ne veux plus en faire autant parce que c’est aussi très énergivore pour moi.
  • Mais le format workshop est super cool parce que ça ne me met pas trop longtemps à préparer. C’est hyper concret et ça permet en deux heures seulement de faire avancer les gens sur une problématique particulière. Quand je vois les retours que j’ai eus sur le premier que j’ai donné sur l’optimisation du business model, ils sont super bons, donc, ça c’est cool et c’est un format que je referai en 2022.

Voilà un peu pour les différentes phrases de l’année. Donc, comme tu peux le voir, le projet a pas mal évolué. J’arrive à la fin de cette année où je suis en train d’optimiser le programme Ma Slow Boîte, qui va ressortir fin janvier 2022. Ce qui veut dire que j’aurai finalisé les produits de base . C’était l’objectif de cette année aussi. Je suis satisfaite aussi pour ça.

Mon organisation pour cette première année de Ma Slow Boîte

Avant de démarrer MSB, j’étais entre 30 et 35 heures dans les plus grosses semaines de travail par semaine. J’avais l’objectif de passer plutôt à 25 heures par semaine.
Et en plus, de prendre des jours off en semaine. Parce que je ne suis pas qu’une freelance, je suis aussi une maman. Depuis que j’ai mon fils, j’ai eu beaucoup de difficultés à prendre du temps pour moi. C’est-à-dire que mon temps personnel était très souvent occupé avec mon enfant. Le soir, le matin, les week-end.
J’ai vraiment réalisé en fin d’année dernière que j’avais besoin de me prendre du temps off juste pour moi. Le meilleur moyen, c’est d’en prendre en semaine. Quand mon fils était chez sa nounou et depuis septembre, à l’école. Ça, c’est un autre changement que j’ai fait cette année. Donc toujours travailler moins. Et c’est vrai que du coup, encore une fois, parler de slowpreneuriat sur Ma Slow Boîte, ça m’a aidée à l’assumer et ça m’a vraiment aidée à garder ce cap en tête en me disant « Hey, tu accompagnes les gens sur ce sujet-là, tu ne peux pas te permettre, toi, de retomber dans tes vieux travers ». Et ça a vraiment été un garde-fou pour moi cette année, d’en parler.
Même si bien sûr, il y a eu des moments où j’étais moins dans le slowpreneuriat ! Globalement, franchement, il n’y en a pas eu beaucoup !

Donc côté organisation, comme je te le disais en introduction, mon profil fait que mon planning peut paraître super anarchique
Je n’ai aucune to do, je n’ai aucun endroit où j’écris ce que j’ai à faire. Je démarre chaque mois en le découpant ensuite en semaines en ayant une idée de ce que je dois faire. Ce qui me sauve là dedans, c’est vraiment l’essentialisme. C’est-à-dire que j’ai tellement épuré pour ne garder que ce qui est utile et efficace en termes d’avancée vers mes objectifs qu’en fait, j’ai pas tant de tâches différentes que ça. Et donc ça se passe bien. Ce qui fait que côté organisation, elle a l’air complètement « free style » mais en réalité, je n’ai aucun problème d’organisation. D’ailleurs, je suis de plus en plus convaincue, d’autant plus pour les profils comme moi donc avec beaucoup d’air, que quand on a déjà une tendance à s’éparpiller, à partir un peu dans tous les sens, que quand on a beaucoup de tâches, forcément, c’est le bordel !

L’essentialisme, c’est vraiment quelque chose en lequel je crois beaucoup. C’est tout un module d’ailleurs dans le programme Ma Slow Boîte. J’adore bosser là dessus parce qu’à la fois, pour moi c’est tellement du bon sens, mais c’est pas du tout la norme ! On a tendance, au contraire, à se valoriser d’avoir plein de choses à faire. Moi, aujourd’hui, je suis très fière de dire que j’ai très peu de choses à faire. Ça me permet de les faire bien.

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Mon bilan émotionnel après cette première année

En termes de bilan émotionnel, ça, c’est une question qu’on m’a posé quand j’ai un peu sondé ma communauté.
On m’a demandé émotionnellement comment ça s’était passé.
Clairement, je crois que je travaille depuis que j’ai 18 ans (j’en ai 35 aujourd’hui et je vais en avoir 36), je pense que c’est certainement l’année la plus épanouissante que j’ai eue depuis que je suis rentrée dans la vie active.

Je n’ai jamais si peu bossé en termes de nombre d’heures et je n’ai jamais eu si peu de stress. En dehors des semaines de lancement, où il y a un stress lié à la situation, j’ai été extrêmement en confiance tout au long de l’année. Grâce à deux choses : la conviction que ce que je faisais sur Ma Slow Boîte, c’était nécessaire. Et grâce aussi aux nombreux retours de personnes qui étaient parfois juste contentes de trouver des contenus qui parlaient d’une autre manière de travailler. D’ailleurs, si mon podcast s’appelle « Ouf », c’est parce que c’est un peu le sentiment qu’on me partage le plus quand on découvre le slowpreneuriat : “Ah ouf, en fait, je suis pas obligée de bosser comme une acharnée pour réussir ma vie”. J’ai été extrêmement boostée par les messages et les témoignages reçus. D’autant plus parce que faire tout ça, ça me demande tellement peu d’efforts, parce que je me sens tellement à ma place, ça me nourrit, ça nourrit mon pourquoi qui est de provoquer des déclics chez les gens pour leur permettre d’évoluer. Je suis vraiment comme un poisson dans l’eau.
À la base, c’était pas forcément le but en soi de trouver une activité qui me permette à la fois de gagner ma vie, de me sentir utile et de m’épanouir.
Ça, je sais que c’est le rêve de beaucoup mais je ne me mettais pas la pression par rapport à ça.
En fait, c’est ce que c’est aujourd’hui pour moi. Je profite de ça !
Je découvre le plaisir que c’est et c’est du boulot mais c’est vrai que je suis vraiment dans ma zone de confort.

Si tu as lu mon précédent article sur la zone de confort, tu verras que parfois c’est utile, mais je trouve ça très cool de réussir les choses en étant dans sa zone de confort. Moi, en tout cas, ça me repose. Je n’ai aucune culpabilité par rapport à ça.
Il faut toujours que je continue à sortir de ma zone de confort, de temps en temps, quand j’ai besoin de faire une progression ou un palier. Parce que j’ai envie d’atteindre d’autres objectifs mais pour le moment, ça fait tellement de bien !
De passer une année à ne pas galérer pour travailler et pour atteindre ses objectifs.
De la même façon que c’est pas en travaillant comme un acharné qu’on réussit, je trouve ça super cool d’atteindre ses objectifs sans avoir l’impression d’en baver et de se sentir confortable. J’avoue que 2021 a été une année vraiment très chouette pour ça aussi.

J’ai pris aussi pas mal de temps pour moi. Ça m’a fait énormément de bien. Ça m’a fait beaucoup gagner en sérénité et du coup, ça m’a aussi apaisée dans mes relations, notamment familiales. Toute personne qui a un enfant en bas âge sait que ce n’est pas toujours facile. Quand je me regarde dans les deux premières années de mon fils par rapport à cette dernière année, je suis beaucoup plus patiente. Je sais que c’est le fait d’avoir pris du temps pour moi qui m’a permis ça. Et après, c’est un cercle vertueux. C’est à dire que je m’autorise à prendre plus de temps pour moi. Je suis plus productive au travail, j’ai des meilleurs résultats, j’ai moins de pression. Je peux continuer à prendre du temps pour moi sans pression, etc. Ça a vraiment changé beaucoup de choses pour moi en 2021, à ce niveau-là.

J’ai aussi une grosse fierté d’avoir réussi, pour ma première année où je suis 100 % indépendante, c’est-à-dire sans bénéficier de chômage (jusqu’en 2020, j’avais encore des indemnités chômage et depuis octobre 2021, je n’en ai plus du tout), j’ai réussi à maintenir mes revenus alors que j’ai arrêté une grosse partie de mon activité pour démarrer Ma Slow Boîte.

En plus, j’ai diminué mon nombre d’heures ! Vraiment, heureusement que j’aime un peu le risque parce que, quand même, il y aurait eu de quoi douter. J’ai fait mon bilan financier de l’année 2021 et mes revenus n’ont pas changé, ils n’ont pas diminué et je travaille moins ! Donc ça me donne vachement confiance pour la suite.

Pour faire mon bilan émotionnel, j’ai aussi cherché si j’avais eu des moments de doute ou des moments plus difficiles et j’en ai pas vraiment trouvés. Ce n’est pas parce que je n’ai pas envie de donner des mauvais côtés. Je pense que c’est aussi parce que j’en ai eu beaucoup dans les années précédentes. Les années précédentes, même en freelance, j’ai passé beaucoup de moments à faire les choses tout comme il faut, en suivant bien les stratégies et ça fonctionnait pas toujours. Ça été une source énorme de frustration. J’ai réalisé que c’était parce que je faisais les choses sans respecter ma manière de fonctionner ou mes valeurs. J’avais ce qu’on appelle communément un problème d’alignement. Je fonctionnais pas assez avec mon instinct. Donc, oui, en 2021, j’ai fait des erreurs. Ou plutôt des tests qui n’ont rien donné. Parfois j’ai testé des types de publication, des promotions qui n’ont rien donné. Pour moi, je les vois plus comme des tests. Cette année, pour moi, même avec des objectifs derrière, était un test. C’était plus en mode « on verra bien ce qu’il se passe », « tu vas développer une communauté », « tu vas développer des produits ». Aussi parce que ce n’était pas ma seule activité, ça aide beaucoup.

Je réalise aussi que mon passage dans le podcast « J’peux pas, j’ai business » a été un gros tremplin. Je suis toujours un peu partagée entre « sans ça, j’aurais pas eu ces résultats » et en même temps, c’est moi qui ai contacté Aline pour lui proposer ce podcast ! J’ai provoqué ça ! Même si c’est sa notoriété et son acceptation de cet échange qui a permis ça. C’est pas arrivé tout cuit non plus. Je n’aurais pas pris la décision de la contacter pour lui proposer ce sujet-là, probablement que ça ne serait jamais arrivé. Je suis toujours un peu entre les deux. Ça reste, pour moi, une action de développement de ma visibilité. Comme quoi, quand tu vois le temps que ça m’a pris, ce ne sont pas toujours les actions qui sont les plus longues à faire qui donnent le plus de résultats.

bilan 2021 slowbusiness

Le bilan financier et chiffré de Ma Slow Boîte en 2021

Je sais que tu attends ça avec impatience…
J’ai mis ce moment à la fin de l’article car, pour moi, ce n’est forcément pas le plus important.
Je sais aussi que c’est aussi très concret et très parlant alors voici… mon bilan chiffré et financier.
Je vais essayer d’être la plus objective possible sur les chiffres. Sans leur donner plus d’importance ni les dévaluer. D’être la plus neutre. Je suis très fière de mes résultats chiffrés pour cette année parce que j’ai atteint mes objectifs et en même temps, l’interprétation des chiffres, ça peut beaucoup faire varier la perception qu’on en a. Mon objectif, c’est d’être la plus transparente avec toi sur ce sujet.

Au 15 décembre 2021, j’ai réalisé 11701 € de chiffres d’affaires en 2021 avec Ma Slow Boîte. Comme tu le sais, le chiffres d’affaires, ce n’est pas ce qui tombe dans ma poche. J’ai 24,5 % de charges avec l’Urssaf, je suis en microentreprise. En plus de ça, j’ai investi 1 800 € dans des formations qui m’ont aidée à développer cette activité. Et 345 € dans des outils divers, notamment des abonnements pour de la création de visuels ou la plateforme d’hébergement de mes formations : systeme.io. Donc, en tout, j’ai eu des charges de 2 145 €. comme je suis en microentreprise, je ne déclare pas de frais. C’est directement imputé sur mes revenus nets. Mon profit total, ce qui est resté dans ma poche pour mon utilisation personnelle sur 2021, sur les 11 701 €, il reste 6 689 €.

Donc, si jamais je répartis ça sur les 12 mois de l’année, ça fait 757 € par mois. Pour être un peu plus juste, si je pars depuis le moment où j’ai mis un produit en vente, ça fait 838 € par mois.
Ça peut paraître peu, mais c’est aussi à mettre en parallèle avec le temps de travail que j’y ai passé pour voir la rentabilité. En dehors des périodes où j’ai été en pleine création et de transformation, globalement, c’était un travail qui était plutôt light.
C’était tout à fait ok pour moi d’être rentable parce que j’ai pu faire tout ça en respectant mon temps de travail fixé. Encore une fois, j’étais à temps partiel. Si j’avais été à temps plein sur Ma Slow Boîte, sans doute que j’aurais moins ce sentiment de satisfaction si j’avais gagné que ça.

Par contre, si j’avais été à temps plein, ce n’est pas forcément pour ça que j’aurais fait fois deux sur ces revenus-là. Ça m’aurait certainement aidée à développer ma visibilité, de discuter avec plus de gens ou de vendre plus de produits. En fait, j’aurais peut-être gagné un peu plus mais pas forcément fois deux. Il faut pas oublier que c’est la première année de ce projet. J’avais tout à faire : me faire connaître et avoir mes premiers clients. À part quand j’ai lancé la version bêta de Ma Slow Boîte, mon plus gros produit vaut 97 € ! C’est à mettre en parallèle avec ces résultats. Et c’est ce qui fait que je suis tout à fait ravie de ce résultat.

Ce qui a le plus d’importance pour moi, au delà des finances, c’est mon bilan en termes d’impact. Là, je suis vraiment contente. Au jour où j’écris cet article, j’ai un peu plus de 2 000 abonnés sur Instagram en 1 an. Et sans forcer. En dehors de cette période, entre avril et juin, où j’ai posté tous les jours et où ça m’a demandé un peu plus de boulot. Je n’ai pas forcé. Je n’ai pas mis plus de stratégie que ça. J’ai surtout essayé de donner un maximum de valeur ajoutée et puis, encore une fois, j’avoue Aline, c’est elle qui m’a donné une grosse partie de mes abonnés (je crois que je dois pas être loin de la moitié des abonnés qui sont arrivés suite à notre podcast ensemble). Au delà du nombre d’abonnés qui, seul, ne veut pas dire quand chose, j’ai un taux d’engagement moyen sous mes publications qui tourne autour des 10 %. Après, évidemment selon les publications, ça varie un petit peu. En moyenne, à peu près, j’ai toujours 200 personnes qui réagissent à mes publications. Il y en a plus qui les voient mais je comptabilise surtout celles qui réagissent. 200 personnes, à chaque fois que je publie, je trouve ça tellement cool pour une première année. Encore une fois, si je mettais ces 200 personnes dans la pièce où je me trouve, je trouve ça vraiment chouette.

Autre chiffre, j’ai, aujourd’hui, plus de 700 abonnés actifs à mon infolettre. Avec un taux d’ouverture moyen aux environs de 45 %. Je sais que c’est bien au dessus de la moyenne. L’air de rien, mon infolettre, c’est la seule chose qui m’appartient en termes de communauté. Beaucoup plus que sur Instagram donc ça, c’est vraiment très chouette. J’ai aussi plus de 700 personnes qui ont fait mon quizz pour connaître leur profil et recevoir des conseils sur le slowpreneuriat. Et ça, je trouve ça énorme. Parce que ça veut dire qu’à un moment donné, 700 personnes se sont dit : « Tiens, le slowpreneuriat, ça m’intéresse, j’aimerais bien recevoir quelques conseils, j’aimerais bien savoir un petit peu le profil que j’ai ». Et je suis d’autant plus contente car c’est plus qu’un lead magnet. Je me sers des résultats dans mes différents contenus et offres.

Et enfin, dernier chiffre, j’ai accompagné 115 freelances différents sur mes offres, en 2021. Que ce soit sur le bundle Slowpreneur Basics, la formation Ma Slow Boîte ou le workshop. Ca aurait été sans doute été compliqué d’atteindre ce chiffre-là si j’avais été en présentiel. Ça confirme vraiment mon choix de faire de la formation en ligne avec une grosse partie en autonomie. C’est vraiment ce qui m’a fait choisir ce business model. De pouvoir impacter plus de monde que juste en présentiel. 115 freelances quoi ! Pour une première année, c’est vraiment chouette, d’avoir pu faire évoluer ces personnes et qu’elles se soient lancées dans cette voie-là. Je suis vraiment impressionnée par ces gens qui ont le courage de faire ça. Parce qu’aujourd’hui, ça reste tellement pas la norme encore que, oui, je parle de courage. Parce que je me suis sentie très seule, quand même, pendant mes 3 premières années de freelancing à faire comme ça. Je trouve ça vraiment très satisfaisant, plus que le chiffres d’affaires lui-même, en fait. De voir le nombre de personnes sur qui mon travail a eu un impact.

Donc voilà pour mon bilan de l’année !

Mes objectifs 2022 pour Ma Slow Boîte

Je vais terminer cet article avec mes objectifs pour 2022 avant de te laisser vaquer à tes occupations !

Pour 2022, si tu ne le sais pas encore, j’ai une grossesse en cours !
Mon accouchement est prévu début avril.
Ça va être une année particulière puisque je vais être en congé maternité entre mars et mi-juin.
Et puis, je ne vais pas avoir de solution de garde avant la rentrée de septembre.
En plus, j’ai prévu de déménager, de changer de ville cet été.
Je n’ai aucune solution de garde car je n’ai aucune idée de dans quelle ville je vais habiter à partir de la rentrée. Ça ne me fait pas tellement peur.

En fait, j’ai hâte de voir, j’y vois une opportunité de pousser encore plus loin le slowpreneuriat.

À côté de ça, j’ai quand même comme objectif de doubler mes revenus parce que je veux acheter ma maison à la campagne. Étant indépendante, forcément, par rapport à un salarié, il faut faire beaucoup plus de chiffre d’affaires qu’un salarié aurait comme salaire. Parce que les banques font des grosses coupes pour les indépendants. Pour acheter la maison que je veux, j’ai besoin de doubler mes revenus. Sachant que je vais forcément, une grosse partie de l’année, travailler beaucoup moins parce que je serai en congé maternité, soit avec un nouveau né dans les bras. J’ai hâte mais en même temps, je suis assez sereine.

Je relance le programme Ma Slow Boîte en semi-autonomie, à la fin janvier 2022. Tous les modules seront à suivre en autonomie mais en dehors du mois d’avril et du mois de mai, il y aura un live, tous les mois, de questions réponses pour pouvoir accompagner un peu plus de vive voix les personnes qui sont en train de la suivre. J’ai vraiment hâte de le sortir parce que je sais, maintenant, après avoir fait la bêta que ça peut apporter des résultats qui sont vraiment bons. Et puis, c’est un peu l’aboutissement d’un an de travail aussi sur le besoin des freelances et de l’apport de solutions. Ça me permet d’avoir une offre qui est complète entre Slowpreneur Basics et ce programme-là.
Pour moi, mon offre est vraiment complète.

Il y aura aussi d’autres workshops en format live qui seront refaits ponctuellement. Parce que j’aime l’échange en direct et puis parce que, pour l’avoir expérimenté en décembre 2021 que c’était un bon moyen de faire avancer à petit prix les freelances sur le slowpreneuriat, mais aussi de tester ma manière de travailler à un prix hyper accessible. Garder des tarifs accessibles et à impact, c’est hyper important pour moi. Parce que je sais qu’il y a des freelances qui n’ont pas beaucoup de moyens. Je suis passée par là aussi et pour moi, cela ne devrait pas être un critère pour se diriger vers le slowpreneuriat.

J’ai aussi, avant mon congé maternité, des interventions prévues dans le programme d’autres personnes ou dans des communautés de freelances. Toujours en distantiel.

À partir du mois de septembre, j’ai une vraie envie d’aller faire du présentiel. J’ai envie d’aller parler de slowpreneuriat dans des incubateurs, dans des pépinières d’entreprises, dans des clubs d’entrepreneurs. Avec, cette fois, plus de bagages et donc de crédibilité derrière moi sur le sujet. Je vais pouvoir le faire là parce que du coup, comme j’aurai mon programme de formation qui sera complet et qui sera en ligne, ça va me dégager du temps, par rapport à tout ce que j’ai fait cette année, durant laquelle j’ai passé pas mal de temps à créer des produits. Je vais avoir plus de temps pour ça et puis, une fois que mon deuxième fils sera gardé, je vais pouvoir faire ça et ça me fait très envie. Voilà un peu ce que je projette comme prestations pour 2022.

Bien évidemment, je vais continuer à développer la visibilité du slowpreneuriat. Grâce à mon podcast et à ce blog. Et grâce à d’autres podcasts. Je suis régulièrement invitée à en parler. J’adore le format audio. C’est le meilleur moyen pour moi de faire passer mon message. Donc, c’est l’axe de développement pour moi, en termes de visibilité pour 2022.

Voilà pour ce long article de blog.

J’espère que ça t’aura inspirée, ça t’aura rassurée, peut-être, sur ce que peut donner un business en mode slowpreuneuriat, sur sa première année. Que tu auras trouvé ça concret.

Je te donne rendez-vous pour le prochain article bilan en décembre 2022 pour voir si les objectifs que j’ai en tête ont été atteints ?

Merci beaucoup d’avoir lu cet article jusqu’au bout ! Si tu l’as apprécié, tu peux le partager sur le réseau social de ton choix et venir m’en dire un petit mot via ma messagerie Instagram ou par email.

Je ne m’impose aucun rythme de rédaction et préfère publier des articles de blog quand l’inspiration est là. Le meilleur moyen de ne pas les rater, c’est de t’inscrire à mon infolettre.