Dans les 3/4, je m’inclus dedans, il y a une volonté forte d’induire un changement de paradigme. C’est-à-dire qu’au travers des formations et contenus qu’on propose, nous avons pour mission de participer à, voire d’impulser, un changement profond des choses dans notre domaine.
- L’exemple de l’enseignant en médecine chinoise
L’enseignant en médecine chinoise, c’est quelqu’un qui a envie que cette discipline soit pratiquée de manière beaucoup plus sérieuse et approfondie en France. Parce que le souci, c’est que ça fait partie, comme beaucoup de médecines complémentaires, des pratiques non réglementées dans notre pays. Et donc, en gros, n’importe qui peut s’installer pour faire ça, quel que soit son niveau d’études dans le domaine. Et on comprend vite pourquoi c’est problématique.
Ce gars, il est tellement passionné et convaincu et expert dans la médecine chinoise, que sa mission, c’est de faire en sorte qu’un maximum de praticiens ait un niveau de pratique élevée. Et ça, ça ne se fait pas en silence. Bien sûr, ça correspond aussi à son tempérament et on sait qu’il a vraie une âme commerciale. Mais surtout, on sent une volonté de dingue pour faire bouger les choses. Et il fait ce qu’il faut pour ça. Il faut faire du bruit quand on veut changer les choses. On change rarement les choses dans la discrétion. Ça va aussi de pair avec le deuxième élément, mais j’y reviendrai après.
- L’exemple de l’enseignante en école de doula
Karine, de @quantikmama, son positionnement, il est hyper clair. Elle est là pour changer le paradigme des naissances. Elle transmet son savoir et son expérience pour que les femmes reprennent ce pouvoir qui est le leur dans leur enfantement, leur post-partum et leur féminité de manière générale. Dans une société où le médical et le patriarcat les en ont énormément dépossédées. Au point qu’aujourd’hui, la plupart des femmes pensent, en toute bonne foi, ne pas être capables d’accoucher sans l’aide d’une équipe médicale. Et c’est normal de penser ça parce qu’on baigne dans cette culture depuis qu’on est nées et en même temps, comme le répète Karine, depuis que le monde est monde, les femmes enfantent l’humanité.
C’est un processus tout ce qu’il a de plus naturel.
Aujourd’hui, il y a besoin de rétablir un équilibre pour que les naissances soient une vraie collaboration entre les mères qui font leur job de mère en donnant naissance et les équipes médicales et de support qui sont là pour les encourager et, évidemment, pour intervenir en cas de problème médical. Mais l’accouchement en lui même n’est pas un problème médical.
Au travers de ses formations, Karine souhaite qu’un maximum de femmes ait cette connaissance de ce qu’elles sont capables de faire et de comment ça se passe. Et avec son école de doula, elle souhaite qu’un maximum de femmes joue ce rôle d’accompagnatrices à la périnatalité pour que, petit à petit, les choses changent. Ça, ça ne peut pas se faire dans la discrétion.
Moi, avant que ma sage-femme me parle de la doula avec laquelle elle travaille pour les accouchements à domicile, je ne savais pas vraiment ce que ça faisait une doula. J’avais déjà entendu le mot, mais je n’avais jamais vraiment compris. Aujourd’hui, parce que j’ai été accompagnée par ce duo formidable (qui d’ailleurs a suivi les enseignements de quantik mama), qui s’inscrivent dans ce nouveau paradigme des naissances, j’ai eu envie de prendre part à ce changement et de me former moi-même. Et si Karine, elle ne parlait pas autant de ses formations, je serais sans doute passée à côté ou alors je me serais sentie moins concernée et moins capable de jouer un rôle dans tout ça. Les révolutions, ça ne se fait pas en silence.
- L’exemple de ma démarche avec Ma Slow Boîte
Et c’est en ça que je me retrouve dans ce modèle parce que quand j’ai démarré Ma Slow Boite, avant que ça devienne l’une de mes activités professionnelles, parce que l’opportunité s’est présentée, c’était d’abord pour changer les choses au niveau de l’entrepreneuriat.
Pour rappel, j’ai lancé ce compte sur Instagram parce que je me sentais seule dans ma manière d’entreprendre et que je voulais voir s’il y avait d’autres gens qui travaillent comme ça.
J’avais envie de parler de cette manière d’entreprendre.
Ma mission, mon ambition, c’est de faire en sorte que dans quelques années, quelqu’un qui entreprend sache qu’il a le choix dans la manière de le faire et que le slowpreneuriat, c’est une manière viable de développer son activité et que si ça appelle, c’est possible. Et ça, je ne peux pas le faire seule. Mon exemple seul ne le suffit pas. Pour atteindre cet objectif, pour aller au bout de ma mission, j’ai besoin que d’autres entrepreneurs prennent cette voie et deviennent des exemples à leur tour, pour qu’à nous tous, on puisse démontrer que c’est possible et changer le paradigme de l’entrepreneuriat.
Et c’est vraiment ça que je garde en tête quand chaque semaine, je vais reparler en story de ma masterclass, quand je vais profiter d’une publication pour parler de mon programme. Parce qu’une révolution, ça ne se fait pas en silence.
Et je crois profondément que quand on a une mission d’entreprise qui a pour vocation de faire bouger les lignes, on peut tout à fait faire du marketing très proactif. Ce n’est pas une obligation. Je dis bien : on peut. Ce n’est pas une obligation de le faire en personne sur les réseaux sociaux. Cela peut être d’une manière moins directe avec laquelle on est plus à l’aise : de la publicité, une stratégie de référencement naturel, etc. Évidemment. Mais le faire de manière directe, ça peut tout à fait être une stratégie cohérente, qui ne va pas pour autant venir entacher la crédibilité.
Du moins, à une condition super importante, qui est le second élément et qui, pour moi, s’il est manquant, aussi louable que soit la mission de départ, va finir par poser un problème d’authenticité, de crédibilité et de fiabilité.
C’est quelque chose que je garde en tête parce que je m’attache à en faire une priorité pour mon propre business.