4 raisons de choisir les Reels sur Instagram en restant slow

Dans cet article, je vais te parler de ma nouvelle stratégie de contenus sur Instagram

Parce que je pense qu’il y a 4 mois de ça, on m’aurait dit que je le ferais de cette manière là, j’aurais probablement bien rigolé…

Je suis littéralement passée de « les Reels, c’est surcoté, franchement, je n’aime pas me sentir obligée ! » à « ok, je ne vais plus faire que des Reels comme type de publication ».

Je vais t’expliquer :

  • les 4 raisons pour lesquelles j’ai eu ce revirement dans ma stratégie,
  • comment je fais pour allier ce type de contenus à ma vision slow de la communication.
 

Je te partagerai aussi, en fin d’article, les premiers constats que j’ai faits après 3 semaines avec cette stratégie (3 semaines, c’est là où j’en suis actuellement quand je rédige cet article).

Les raisons qui m’ont fait choisir le format Reels dans une stratégie de communication slow

Commençons par le commencement.

Ce que j’appelle “slow communication”, c’est le fait de communiquer avec des outils, des formats et des messages avec lesquels on est à l’aise, qui visent les bonnes cibles, qu’on prend plaisir à travailler et qui vont apporter de la valeur ajoutée. Il y a aussi une dimension essentialiste. En gros, on évite d’être sur tous les fronts si on gère sa communication seul parce que sinon, c’est un coup à passer plus de temps à ça qu’à faire son cœur de métier. Et aussi, ce que j’apprends à mes clients, c’est que si un moyen de communiquer leur met la pression, qu’ils n’arrivent pas à s’ y adapter, même si tout le monde autour d’eux leur dit qu’il faut s’y mettre… Et ben non ! Il y a des tonnes de manières de communiquer et je trouve ça dommage de dépenser de l’énergie à faire quelque chose qui nous gonfle alors qu’on pourrait faire autrement. Et le faire juste pour se ranger à l’opinion générale, ça ne vaut pas le coup.

Du coup, je dois t’avouer que, jusqu’à récemment, les Reels, je rangeais un peu ça dans la catégorie “trucs tendance” qu’on est tous censés devoir faire et qui fout la pression à pas mal de monde. D’autant plus que jusqu’au changement d’algorithme dont je vais te parler juste après, de mon constat et basé sur les Reels que j’avais faits, franchement, ce n’était pas ouf !

En gros, tout se jouait dans les 20 minutes suivant le moment où je postais. Donc déjà, bonjour la pression pour trouver le bon moment. Si ça décollait direct, j’avais quelques milliers de vues, mais quasiment plus après ces 20 minutes. Donc si ça ne décollait pas, ça m’apportait très peu de visibilité. C’était très peu diffusé. Ça en restait à une centaine de vues. Quand on a passé du temps à faire un Reels, c’est toujours hyper frustrant. D’autant plus que le discours depuis le départ depuis qu’Instagram a lancé ce format, c’est un peu “les Reels, c’est un outil de visibilité de dingue, on peut faire des dizaines de milliers de vues”. Et il y avait un peu cette carotte de “potentiellement, ça peut buzzer”.

Autre problème constaté, oui, ça pouvait apporter beaucoup de vues mais pas forcément beaucoup de vues qualifiées avec des gens qui s’abonnent et qui sont vraiment dans la cible. Donc, très sincèrement, même si je voyais beaucoup d’arguments pour, je voyais aussi pas mal de monde se mettre la pression. Et j’avais décidé pour ma part que ce ne serait définitivement pas mon format favori.

Et puis, pendant mon congé maternité, l’annonce a été faite par l’équipe de direction d’Instagram : le contenu vidéo et notamment les Reels vont devenir la priorité de ce réseau social. J’ai vu pas mal de gens que je suis décider, pour cette raison, de quitter Instagram ou en tout cas de vraiment revoir leur stratégie. Je trouve ça vraiment bien, quand une plateforme ne nous convient plus, de décider de faire autrement. Évidemment, c’est plus facile à faire si on a déjà au moins une bonne liste de contacts, le temps de passer sur un autre média, mais pour moi, c’est vraiment la bonne réaction. Quand un support de communication devient plus une source de stress et de désalignement qu’autre chose, c’est le signe qu’il faut faire évoluer sa stratégie.

Raison n°1 : l’algorithme d’Instagram valorise désormais les Reels de façon pérenne

Moi, à ce moment-là, quand ce changement s’est opéré, je regardais un peu ça de loin parce que je n’étais pas dans une période où je travaillais. Mais je me disais que j’aurais sans doute besoin de faire un changement aussi, sachant qu’Instagram est le seul réseau social où je suis avec Ma Slow Boîte

Sauf que, cette annonce, elle a été accompagnée d’un changement majeur dans l’algorithme. 

Et ça, j’ai pu le constater parce qu’avec mon compagnon, on a eu envie de tester les Reels sur son compte pro. Et l’espèce de règle des 20 minutes, visiblement, ça n’existe plus.

On a posté quelques Reels et la manière dont ils ont été diffusés a été beaucoup plus étalée, beaucoup plus organique. On en a vu démarrer fort et continuer toujours plus d’un mois après à être diffusés et à générer des vues et des likes. On en a vu d’autres démarrer plus doucement, mais continuer à être diffusés au fur et à mesure dans la journée, les jours suivants et ça, ça a été une première chose qui m’a fait penser autrement et qui m’a mis sur cette piste pour ma stratégie de contenus slow. Parce que finalement, ce que je prenais avant pour un format ultra éphémère, là, j’ai pu constater que ça ne l’était plus tant que ça. 

Et je dirais que ça l’est même encore moins que les autres publications parce que jamais une publication que j’ai pu faire avant m’a rapportée des semaines après toujours des vues, des likes, etc. Donc ça, c’est quand même une notion hyper importante.

Raison n°2 : je me suis formée pour vendre avec le format Reels sur Instagram

La deuxième chose qui m’a fait changer d’avis, c’est que j’ai suivi la formation Reels Queens de Kweency, qui était dans le bundle Ka-Ching de cette année.

Alors, honnêtement, je n’aurais jamais acheté cette formation seule vu que je pensais que les Reels n’étaient pas pour moi. Mais là, c’était dans le package et j’ai eu la curiosité de suivre cette formation puisque la promesse, c’était d’apprendre à vendre avec des Reels et pas juste d’avoir de la visibilité. Donc c’est ça qui m’interpellait. J’étais assez curieuse de voir comment Kweency amenait les gens à vendre avec les Reels. Et en fait, pour info, je trouve que la formation est très qualitative. Ça m’a rappelé que, comme tout support de communication, le format Reels reste un format.

Ce qui change la donne, c’est :

  • ce qu’on en fait,
  • comment on se l’approprie,
  • pour quel objectif,
  • en s’adressant à qui.
 

Et là, j’ai compris que je pouvais totalement en faire un outil de communication slow, d’autant plus avec le changement d’algorithme. Beaucoup plus qu’avant, même, en réalité. Autant, je comprends totalement ceux qui ont été refroidis par cette annonce d’évolution, autant, en ce qui me concerne, j’y vois une vraie opportunité.

Et ça s’explique par la 3e raison qui m’a amenée à choisir les Reels pour ma stratégie de contenus…

4 raisons de choisir les Reels sur Instagram tout en restant slow

Raison n°3 : j’ai identifié la manière dont je peux utiliser les Reels tout en respectant mon rythme et ma nature

Cette troisième raison, c’est que, pendant mon congé maternité, j’ai fait une chose que je ne m’autorisais pas avant pour des questions d’optimisation de mon temps. D’ailleurs, c’est de nouveau quelque chose que je cadre maintenant que j’ai repris le travail. Et donc, cette chose, c’est que, pendant mon congé, je me suis laissé happer par ce trou de lapin qu’est le feed Reels !

Avant, je voyais surtout passer ceux de mon fil d’actualités et donc ceux des gens à qui je suis abonnée. Mais j’allais très rarement sur l’onglet dédié pour en découvrir. Et là, comme j’avais le temps (et comme mon mec en regarde souvent et qu’il m’en a envoyé plein), je me suis laissée tenter et j’ai découvert des manières de les utiliser qui me correspondent totalement.

2 plus précisément :

  • Le fait de faire du Lip Sync, donc du play-back sur un son drôle ou une chanson qui amène à l’humour
  • Le format où l’on peut simplement parler pour amener un contenu qui fait réfléchir ou qui donne des informations pertinentes en maximum une minute.
 

Je dois t’avouer un truc, notamment pour le premier format. Je fais partie de ces gens qui adorent être devant la caméra. Il y a eu un temps où j’avais une chaine YouTube et j’ai découvert à ce moment-là que j’aimais ça. Et l’idée de faire de “l’Actor Studio un peu grotesque” sur des sons qui me font marrer pour mes contenus pros, ça m’a vachement attirée.

De plus, la notion de “fun”, elle devient de plus en plus importante dans mon quotidien professionnel. J’ai envie de mettre plus de fun dans mon travail. Donc, là pour moi, c’était une bonne opportunité pour en rajouter. J’insiste sur le fait que c’est mon truc ! Parce que je ne suis pas en train de dire, loin de là, que c’est comme ça qu’il faut utiliser les Reels. C’est une tendance qui fonctionne bien et j’adore faire ça. Je suis vraiment ultra dans ma zone de confort avec ce format-là. Et en plus, c’est quelque chose qui me ressemble. Je suis assez “nature peinture”, comme on dit.

J’ai pas de mal à me montrer telle que je suis en public, à faire des blagues, des grimaces. Ça fait un moment que je me maquille plus ou très peu. Et du coup, ce format de communication où je peux me marrer et faire marrer les gens, m’autoriser sans problème à ne pas passer d’abord une heure dans ma salle de bains pour me préparer, ça me convient très bien. Il y en a qui font cet effort-là même sous le format humour. C’est juste que le fait d’avoir la cartouche humour, moi, j’ai l’impression que je n’ai pas besoin d’en faire plus sur ma tête.

C’est peut-être très personnel, mais en tout cas, tu remarqueras si tu vois ce que je fais, je mise tout sur ça : un son drôle associé à un contenu écrit que je vais faire le plus pertinent possible qui va l’accompagner. Je vais te détailler après comment j’utilise ça pour que justement que ce soit pertinent et à valeur ajoutée. Je veux préciser là que, en gros, je conserve ce que j’avais déjà mis en place dans ma stratégie de contenus précédente.

À savoir que je n’ai pas envie d’y passer des heures. Donc, avant mes publications, visuellement, étaient très simples. Là, mes Reels, ils sont aussi très simples dans la prise de vue et j’utilise des templates (exemple : les templates de Reels Queen pour faire les covers) pour gagner du temps.

Raison n°4 : les Reels me permettent de convertir mes abonnés en clients et en ambassadeurs du slowpreneuriat

On en arrive à la quatrième et dernière raison pour laquelle j’ai décidé de ne plus faire que des Reels comme publication sur Instagram. J’ai décidé de les utiliser non pas comme un format qui va me permettre d’avoir beaucoup de visibilité, mais plutôt comme un moyen ludique de mieux interpeller ma communauté.

Je m’explique.

Dans la mesure où, désormais, mes Reels sont diffusés plus longtemps dans le temps qu’avant. Et j’ai l’impression, donc comme je te disais, plus par rapport à une publication traditionnelle, j’ai cette possibilité d’en faire un support qui va me permettre d’être plus visible auprès de ma communauté existante.

Au moment où je rédige cet article, j’ai environ 2 600 abonnés et des patates. Et, en fait, c’est déjà énorme ! Ma mission avec ma Slow Boîte, c’est de participer fortement à changer ce paradigme de l’entrepreneuriat où il faut bosser dur et vraiment en baver pour réussir. Et je sais que c’est quelque chose qui demande des gros changements niveau mindset. Et que ça passe par des gens qui vont se mettre au slowpreneuriat et inspirer, servir de modèles à d’autres. Ce que je veux, moi, c’est avoir des clients qui, après, vont semer des graines autour d’eux. C’est exponentiel.

Je n’ai pas besoin, à moi seule, d’accompagner des milliers d’entrepreneurs pour que ma mission soit remplie. J’ai besoin d’accompagner ceux qui seront plutôt précurseurs, qui vont passer le relais et qui inspireront les autres à faire de même. Autant, j’ai de hautes ambitions pour le slowpreneuriat, pas seulement pour ma Slow Boîte, autant, 2 600 personnes, ça fait un potentiel énorme pour servir cet objectif. Et ce dont j’ai envie, avec ma stratégie de contenus, c’est que ces 2 600 personnes voient mes publications que je fais pour elles et que ça leur permette de faire petit à petit ce switch vers le slowpreneuriat.

Je n’ai pas pour objectif premier d’avoir beaucoup plus d’abonnés. Et ce qui me gênait avant, quand je faisais des Reels, c’est que même ceux qui décollaient dans les 20 premières minutes, je constatais que les likes que j’avais, c’était de gens qui n’étaient pas dans ma communauté, qui n’étaient pas abonnés et qui ne s’abonnaient pas forcément. Ce n’était pas vraiment des gens qui me suivaient déjà. Et là, de ce que j’ai pu voir, je constate que c’est l’inverse et c’est parfait.

4-raisons-de-choisir-les-Reels-sur-Instagram-tout-en-restant-slow

Les 3 règles que j’applique pour utiliser les Reels et rester dans le cadre d'une stratégie de communication slow

Maintenant, je t’ai expliqué les 4 raisons pour lesquelles j’ai décidé de faire des Reels mon contenu principal sur Instagram, c’était important pour moi de rester dans le slow.

D’autant plus que le format vidéo, c’est le plus gourmand en termes d’impact environnemental. Et même si je n’en parle pas souvent, ça fait partie de mes valeurs et de mes critères à moi pour ma communication. Donc je n’avais pas envie de prendre ce format à la légère, même si je l’utilise avec la carte de l’humour. Pour rester dans le slow, je me suis mis des critères à respecter absolument :

  • Je ne fais plus que des Reels et des Stories. Ce n’est pas faire des Reels en plus d’autres types de publication. Pour le moment, ça remplace tout le reste. Ça évoluera sans doute un jour selon comment évolue Instagram. Mais pour le moment, j’ai décidé d’adapter tout ce que je veux transmettre comme messages à ce format pour ne pas que ça vienne en plus, mais que ça vienne remplacer ce que je faisais déjà.
  • Je limite la quantité : j’en poste 3 par semaine, maximum. Parfois juste 2. Déjà pour limiter l’impact, mais aussi pour laisser à chaque Reels le temps de faire son chemin et d’être vu. Parce que, quand même, on bouffe tellement d’informations chaque jour sur les réseaux sociaux qu’on a pas le temps de les digérer. C’est quelque chose que j’avais déjà mis en place avant. Je ne publiais pas beaucoup. La différence, c’est que je postais plus au fil de l’eau quand j’avais une idée ou une inspiration. Ce n’était pas du tout régulier. Il se trouve que, là, j’ai 50 idées de publications d’avance. Donc, j’en fais un peu plus régulièrement. Mais c’est aussi parce que, pour le moment, j’ai ce stock d’idées. Ce qui est important, c’est que ces idées soient toutes à valeur ajoutée. Donc je me régule parce que j’aurais envie de tout balancer, mais ce ne serait bon pour personne. Donc, c’est vraiment une autorégulation, j’ai décidé de ne pas en poster plus de 3 par semaine.
  • Autre règle hyper importante, la valeur ajoutée : en fait, la carte de l’humour que j’ai choisie, je l’utilise comme moyen d’attirer l’attention. C’est toujours pour interpeller sur une croyance ou sur un outil que je peux proposer et amener les gens qui voient mes publications à évoluer. On ne me verra jamais faire un Reels juste pour suivre une tendance sans fond dans la publication. Même si le format est assez chiant pour lire la légende (c’est pas top au niveau des Reels), j’en mets quand même, même si c’est moins lu. Ceux qui prendront la peine de lire vont prendre le temps de s’y attarder. Parfois, je vais exploiter le sujet du Reels du jour en Story. Pour creuser un petit peu plus. Donc, en fait, mon Reels, c’est mon appât. C’est le format que j’utilise pour attirer l’attention et ensuite amener les gens vers la valeur que je propose. Soit parce que je vais les amener à réfléchir à leurs croyances, soit parce que je vais les inviter à découvrir mes contenus et mes offres. C’est ma manière de donner du sens à ce format qui a, quand même, un impact fort. J’essaie aussi, à part pour les Reels dans lesquels je vais juste parler, de ne pas en faire des trop longs, de manière à ce qu’ils pèsent moins lourd. Et même les Reels où je parle, je ne dépasse pas une minute, même si je crois que maintenant, on peut faire des plus longs.

 

Encore une fois, le Reels, ce n’est pas une fin en soi, ce n’est pas un outil de communication en soi, c’est un format ! Et donc comme tous les supports de communication, il va avoir un impact écologique aussi sur l’obésité d’information. Donc la dimension slow et responsable, elle se trouve dans la manière dont on l’utilise et dans la valeur que ça apporte aux autres.

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Les premiers résultats de mes Reels après 3 semaines d’utilisation exclusive

Pour terminer cet article, petit point sur ce que j’ai pu constater ces 3 premières semaines avec cette stratégie. C’est court comme délai, mais déjà, mes intuitions se confirment. C’est pour ça que je vais en parler maintenant.

Ce que j’ai noté :

  • Ce nouveau format fait un sacré tri dans ma communauté. À chaque Reels, je gagne quelques abonnés, mais j’en perds aussi et c’est de manière plus franche qu’avant tant sur le gain que sur la perte d’abonnés. En fait, j’ai la sensation que ce format, et en tout cas, la manière dont j’ai choisi de l’utiliser, ça me permet à la fois d’attirer de meilleures personnes (dans le sens plus qualifié, qui correspondent plus à ma cible) mais aussi de faire partir plus franchement ceux qui ne se sentent pas concernés. Et ça, je trouve ça vraiment intéressant.
  • Ça transforme plus qu’avant. Je le vois sur ma liste email qui grossit. J’ai aussi eu plusieurs personnes qui se sont inscrites à mes offres ces trois dernières semaines qui m’ont fait ce retour. En me disant qu’elles aimaient ce que je proposais dans mes Reels. Et ça, c’était jamais arrivé avant. Alors, bien sûr, certainement que mes publications interpellaient, mais pas au point que les gens m’envoient exprès des messages pour me dire “au fait, j’adore tes contenus”. Et surtout, j’ai ces résultats même sans faire des Reels avec des milliers et des milliers de vues. En termes d’efficacité, je trouve ça top. Je n’ai pas besoin, pour augmenter le nombre de gens qui vont s’inscrire à ma mailing list ou prendre mes produits, d’avoir des milliers et des milliers de vues. Comme ça touche essentiellement ma communauté existante, ça marche mieux et pour ça, ça fonctionne très bien. Ça m’enlève totalement cette pression de “il faut que ce Reels fasse des milliers de vues pour être rentabilisé”, que je pouvais ressentir avant. S’il y en a un qui perce et que ça peut m’amener des nouveaux abonnés qui sont dans ma cible, c’est parfait. Mais je le vois comme du bonus. Et vraiment, ça, je trouve que ça fait une vraie différence avec l’ancien algorithme.

Pour résumer le contenu de cet article, dans mon cas et parce qu’il se trouve que je suis super à l’aise avec l’une des tendances qui fonctionne bien sur Instagram, ces changements sont une vraie opportunité pour ma stratégie. Ma responsabilité, en revanche, c’est de travailler avec ça, de manière à rester en accord avec mes valeurs.

Je terminerai cet article en rappelant que les réseaux sociaux, ce sont vraiment des supports de communication sur lesquels on a peu de contrôle. On le voit bien avec Instagram. On est très tributaires de leurs changements de priorités. Et quand, comme moi, on a fait le choix de limiter le nombre de canaux de communication, ça peut avoir un impact très fort sur notre business. Là, je me sens chanceuse, en fait, d’avoir pu trouver mon compte dans cette situation. Mais si ça n’avait pas été le cas, ça m’aurait obligée à revoir ma stratégie de communication, à un moment où ce n’était pas spécialement prévu. Ça, c’est quelque chose à garder en tête. Et c’est bien, du coup, d’avoir un autre outil où toucher sa cible. De mon côté, ce que j’ai, c’est ma base de données email qui compte aujourd’hui plus de 1 000 inscrits actifs (qui ne se sont pas désabonnés et qui reçoivent mes e-mails). J’ai un taux d’ouverture moyen d’environ 55 % donc ça veut dire que, ça, c’est ma base sûre. Je sais qu’il y a 500 à 600 personnes avec qui je peux communiquer le jour où je dois changer mes supports.

C’est sans doute une question à te poser : si demain, ton principal canal de communication fait un revirement qui ne te convient plus, comment peux-tu anticiper une période de transition vers une autre plateforme, un autre moyen de communiquer sans trop perdre ton cœur de cible ?

Merci beaucoup d’avoir lu cet article jusqu’au bout ! Si tu l’as apprécié, tu peux le partager sur le réseau social de ton choix et venir m’en dire un petit mot via ma messagerie Instagram ou par email.

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