Pourquoi et comment sortir de sa zone de confort quand on est freelance ?

Hello, hello !

Dans ce nouvel article de blog, je vais te parler de zone de confort, l’une des thématiques les plus populaires dans l’entrepreneuriat et le développement personnel.
La légende raconte que c’est LA clé pour atteindre ses ambitions et que, sans elle, il n’y a pas de réussite possible.

C’est ce que je te propose d’explorer avec moi.

Qu’est-ce qu’une sortie de confort, à qui et à quoi ça sert ?

On va commencer par une petite définition parce que tu vas le voir, cette fameuse sortie de zone de confort est parfois un peu galvaudée.

Ta zone de confort, c’est tout simplement, ta zone d’habitude et de familiarité.

Ce sont toutes les choses que tu fais dans ton quotidien, plaisantes ou désagréables, auxquelles tu es habituée.

Le mot « confort » pourrait laisser croire que ce sont forcément des choses qu’on prend plaisir à faire. Mais non, pas forcément.
En réalité, c’est surtout confortable pour ton mental parce que c’est l’inverse du changement. Et ça, le changement, ton mental, il aime pas trop. Ça lui demande un sacré effort.

Selon les personnes, la résistance au changement va être plus ou moins forte. C’est vraiment une question de nature, de tempérament. C’est pour ça que tu vas voir des personnes qui vont très facilement sortir de leur zone de confort (dire qu’elles adorent ça même) et d’autres pour qui ça paraît une montagne. Malgré tout, je te rassure, tout le monde en est capable.

Alors à quoi ça sert de sortir de sa zone de confort ?

Là aussi, l’expression est un peu trompeuse parce qu’on pourrait dire « élargir sa zone de confort » parce que c’est ça, le but final. C’est d’essayer des nouvelles choses, de progresser, d’évoluer pour arriver plus facilement à atteindre ses ambitions, à intégrer des choses plus familières pour notre mental et finalement avoir plus de possibilités, de cordes à son arc pour arriver à nos fins.

comment sortir de sa zone de confort

Est-ce que sortir de sa zone de confort est indispensable pour réussir ?

Ça veut dire aussi que la nécessité de sortir de ta zone de confort, ça va dépendre à la fois de la taille qu’elle a actuellement et des objectifs que tu veux atteindre.

Et en ça, je ne suis pas d’accord avec les discours qui expliquent que sans sortie de zone de confort, il n’y a pas de réussite possible.
Selon moi, ça dépend vraiment des gens.
Il y en a qui ont des objectifs de réussite pour lesquels ils ont déjà toutes les clés. Et d’autres qui partent de plus loin.

Ça dépend vraiment du vécu et des buts de chacun.
Ça veut dire que si tu te rends compte que tu accèdes plutôt facilement à l’image de la réussite que tu t’es faite, sans avoir l’impression de changer tes habitudes, ça ne veut pas dire que tu es un ou un.e mauvais.e freelance ou entrepreneur.e.
Il se trouve seulement que ta vision et ta zone de confort actuelle collent bien ensemble.
Maintenant, tu es peut-être aussi dans l’autre cas, avec des ambitions pour lesquelles tu n’as pas encore toutes les clés en main.
C’est là que la sortie de zone de confort peut être un super outil.

Avant qu’on n’aille plus loin, je voudrais te mettre en garde contre une chose.
Une sortie de zone de confort, c’est toujours relié à un objectif que tu t’es fixé et à ton envie de l’atteindre.
Ce qui va motiver ton mental à accepter un changement, un saut dans l’inconnu, une nouveauté, c’est cette carotte-là.
Mais tu auras peut-être déjà entendu des gens t’encourager à faire quelque chose qui t’est très inconfortable, qui ne te ressemble pas en te disant que si c’est difficile, c’est juste parce que ça te sort de zone de confort et que ça va passer.
En réalité, sans cette motivation d’avancer vers tes ambitions et de faire des choses qui te ressemblent, il est fort probable que ça ne passe pas.
Parce que dans ce cas-là, il ne s’agit pas de sortir de ta zone de confort, mais juste de faire quelque chose qui n’est pas du tout aligné avec qui tu es.

Par exemple, pendant plusieurs années, quand j’étais commerciale en agence, on m’a demandé d’aller démarcher dans des soirées réseau.
Si j’avais eu l’envie de progresser sur ma manière d’aller aborder spontanément des inconnus, si j’avais été convaincue que c’était quelque chose que je n’avais pas appris à faire mais que j’allais probablement aimer, si je m’étais sentie à l’aise avec cette image de moi, les premières fois auraient peut-être été chaotiques, mais j’aurais en effet progressé et j’aurais fini par y prendre du plaisir.
En réalité, ça a toujours été une épreuve et j’y suis toujours allée en me disant : « Mais c’est tellement pas moi » et j’ai jamais évolué sur ce sujet.
Je n’y ai jamais trouvé de satisfaction ou de plaisir.

Par contre, par la suite, j’ai testé d’autres approches commerciales plus en accord avec qui je suis et mes objectifs et là, j’ai réellement progressé.
Donc, finalement, dans ce grand objectif qui était de progresser commercialement, les fois où j’étais un peu fortement encouragée, dirons-nous, à le faire d’une certaine manière qui, certes, était inconfortable, c’était pas ce qu’on appelle une sortie de zone de confort parce que je n’ai eu aucune progression là-dessus.
C’était de la souffrance tout du long.
Ça ne m’a pas empêchée de progresser et d’atteindre ces objectifs-là, mais par d’autres moyens où vraiment j’étais dans de la sortie de zone de confort. Parce que, oui, c’était peut-être un peu difficile au début, mais j’ai progressé, j’ai pris du plaisir et ça a donné des résultats.

Retiens bien ça : une sortie de zone de confort, ça apporte toujours une certaine satisfaction, voire un certain plaisir.
Ce n’est pas parce que c’est inconfortable que ce n’est pas plaisant !
C’est ce plaisir qui va aider ton mental à accepter le changement et à avoir envie de persévérer.
Parce que c’est vraiment toujours pour ton mental, en fait, que c’est difficile. Donc ça, ça passe.
Cette satisfaction, c’est ce qui va t’encourager à recommencer, à progresser et à terme, à t’habituer.
Une fois que ton cerveau est habitué, il respire et il considère que tout va bien.

Ça a été le cas pour moi, par exemple, pour la prise de parole en public.
Pendant longtemps, ça a été compliqué.
Jusqu’à ce que je commence à donner des formations à des professionnels et aussi à me former sur ce sujet-là.
La première fois, la première formation que j’ai faite, je te jure que j’en menais pas large, mais par contre, j’avais envie d’enseigner. Ma motivation était là.
Je voulais transmettre et j’avais envie d’être écoutée.
Au début, j’avais le trac, mais finalement, après une ou deux minutes (souvent le temps d’accueillir les gens et de bavarder avec eux pour faire passer mon trac), ça passait. Je me rendais vite compte que j’étais à l’aise, je me sentais à ma place et légitime. C’était nouveau, mais je me sentais vraiment à ma place. J’ai commencé avec des petits groupes, qui ont grossi au fil du temps et aujourd’hui, c’est devenu quelque chose de très naturel. Quand il m’arrive de donner des cours à des étudiants et qu’ils sont plus de trente dans une salle, j’ai plus du tout d’appréhension. Le nombre importe peu dans ce cadre-là.

J’ai aussi envie un jour de donner des conférences pour toucher plus de monde et transmettre à plus de personnes.
Quand je dis des conférences, ça ne va pas être dans les mêmes proportions.
C’est pas donner une conférence devant 10, 15, 20 ou 30 personnes, mais plus en donner devant plusieurs centaines de personnes. Ça, je sais que ce serait une sortie de zone de confort et que j’aurais probablement un trac monstre.
Mais je me projette bien là-dedans, je sais que ça me ressemble et ça correspond à l’un de mes objectifs. Je sais aussi que je peux utiliser ma motivation pour affronter ma peur.
Surtout que, passé le trac des premières minutes, je vais certainement apprécier et me sentir fière.
C’est à ça que je sais qu’il s’agit bien d’élargir ma zone de confort et non pas de faire quelque chose qui ne me ressemble pas.
Parce que je me vois parfaitement dans cette posture-là, même si je n’y suis pas encore.

Dans ce parcours-là, tu vas aussi sans doute rencontrer des gens qui vont vouloir te freiner dans tes sorties de zone de confort parce que, pour eux, ce que tu t’apprêtes à faire, ça ne leur ressemble pas du tout, ce n’est pas adapté.
Ils en ont peur.
C’est logique, on a tous un vécu, un tempérament et des objectifs de vie différents. On a tous des zones de confort différentes.
N’oublie pas que c’est leur posture et que ce n’est pas la tienne.
Si, à toi, si ça te semble possible et que ça t’attire, c’est d’abord ça qui compte.

comment sortir de sa zone de confort

Comment utiliser sa zone de confort à bon escient et sans s’épuiser ?

D’abord, par l’apprentissage, par le test, par l’essai.
Quand tu vas voir de la théorie par rapport à la zone de confort, tu vas souvent voir un schéma avec un cercle qui représente ta zone de confort et la zone juste au-dessus, c’est justement cette zone d’apprentissage.
Ce n’est pas pour rien. C’est en apprenant qu’on sort de sa zone de confort !
Même si on en fait tout un foin de cette sortie de zone de confort, en fait, souvent, ce n’est pas forcément si effrayant.
Dès que tu te formes à quelque chose, dès que tu essaies quelque chose pour la première fois, dès que tu modifies un peu tes habitudes pour progresser, tu sors de ta zone de confort.
Quand on est freelance, quand on est entrepreneur, des apprentissages, on en a plein.
Donc oui, ce qu’on appelle aussi souvent l’expérience, c’est un cumul de sorties de zones de confort.

Et puis il y a aussi d’autres fois où, concrètement, la sortie qu’on s’apprête à faire, elle fait flipper.
Parfois, le saut est grand. Donc, là, tu peux chercher des moyens d’y aller plus petit à petit surtout si, dans ton tempérament, le changement, c’est très difficile pour ton mental. Ou tu peux décider d’y aller franco si, au contraire, tu es stimulé.e par cette prise de risque.
Là encore, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de faire.
Fais ce qui t’aide à avancer, ce qui te permet vraiment de progresser.
Il n’y a personne qui est obligé de suivre un certain rythme, même si parfois, ça semble imposé.
Le plus difficile, si jamais tu as un grand saut à faire, c’est de faire face à tes peurs.
Comme je te le disais, il y a la carotte « objectif à atteindre » et en te concentrant là-dessus (et en serrant les fesses), c’est ça qui va t’aider à te lancer.
C’est le plus difficile en fait.
Ce moment où la peur est encore très présente et où le plaisir et la satisfaction ne sont pas encore là pour prendre le relais.
Tu vois, c’est ce petit gap sur lequel il faut réussir à tenir. Finalement, il passe généralement assez vite.
Même si la peur peut continuer un certain temps et revenir à chaque fois qu’on réessaie.
Petit à petit, le plaisir et la satisfaction arrivent de plus en plus vite. Au bout d’un moment, on prend l’habitude.

Et puis peut-être aussi que tu vas échouer. Peut-être que ta peur va t’arrêter, qu’il faudra t’y reprendre à plusieurs fois ou changer de méthode. Comme je dis souvent, il n’y a jamais qu’un seul moyen d’arriver quelque part.
Le dépassement de soi, ça doit être voulu.
Là encore, si tu essaies juste de te dépasser pour faire comme d’autres ou pour répondre à des injonctions, c’est du temps que tu perds à trouver des solutions qui t’iraient mieux.
Malgré tout, tu peux, à un moment donné, rencontrer une peur qui, vraiment, te bloque et qui t’empêche de progresser.
Une peur que cette carotte de ton ambition et de tes objectifs à atteindre n’arrive pas à dépasser.
Tu as le droit de te faire aider pour ça. Tu as le droit d’aller voir un thérapeute, un coach précisément pour t’aider à dépasser ces peurs-là. C’est une super manière d’investir en soi en tant qu’indépendant.

Quand j’ai lancé Ma Slow Boîte, j’ai démarré une thérapie en même temps. J’avais des choses personnelles à régler, depuis un moment, et je les laissais un peu traîner.
En fait, ce qui m’a fait commencer à ce moment-là, c’est que je démarrais une nouvelle activité qui comptait beaucoup pour moi et que je savais bien ce qui m’avait freinée avant pour atteindre mes objectifs.
J’ai laissé aussi une grosse partie de mon activité de freelance pour lancer ce projet donc j’avais des enjeux. Je n’avais pas envie que ces peurs viennent bloquer ma réussite.
Je savais notamment, par exemple, que j’avais une certaine peur de l’échec, que j’avais peur de ne pas être capable, que j’avais peur de ne pas mériter de réussir. Je n’arrivais pas à passer outre seule.
Clairement, cet accompagnement, cette thérapie m’a énormément aidée à passer ces peurs qui font partie de la zone de confort et à progresser.
Donc si vraiment, tu sens que ça bloque, il n’y a aucune honte à se dire : « Je vais me faire accompagner ». Ce n’est pas grave.
Ce n’est pas obligé d’être long. Ça dépend de tes besoins.
Si la carotte t’attire vraiment, c’est une bonne manière d’investir en soi pour y arriver.

Pour terminer cet article, je voudrais te donner un dernier conseil.
Sortir de ta zone de confort, c’est changer.
Et changer, ça demande plus d’énergie que de rester dans ce que tu connais.
C’est normal, ça te demande plus d’efforts.
Donc tu peux te retrouver bien plus fatigué.e après avoir fait une heure de sortie de zone de confort dans ta journée qu’en 8 heures de travail routinier.
Et ça, il faut en avoir conscience et du coup te préserver dans les périodes où tu rentres dans ces apprentissages.
Peut-être te mettre plus en écoute de ton corps, de ton énergie ou alléger ton planning. Et puis avoir de la tolérance envers toi-même.

Une sortie de zone de confort, ça peut ressembler à un sprint hyper intense donc c’est plus fatiguant qu’une promenade de santé même si ça dure moins longtemps.
Et plus, tu auras conscience que tu es en train de sortir de ta zone de confort, plus tu pourras ajuster le reste de tes tâches en fonction pour ne pas t’épuiser.
Ce serait dommage de ne pas profiter de ton évolution parce que ton corps te lâche, non ?

Merci beaucoup d’avoir lu cet article jusqu’au bout !
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